Gustave Flaubert

Martha (Year 12) explores Flaubert’s realism by looking at some of his great works.

Gustave Flaubert né en 1821, a dédié une grande partie de sa vie à l’écriture tout au long du XIXe siècle (un siècle marqué par les changements politiques distincts en France et partout dans le monde) et son travail réagit aux préoccupations contemporaines. Il est toujours considéré comme l’un des piliers du mouvement littéraire réaliste français et son style novateur a changé radicalement les codes de l’écriture romantique de l’époque.  

Le réalisme est apparu dans l’art et la littérature français après la révolution ver la fin des années 1840. Gustave Courbet (peintre français dans les années 1850) a décrit son réalisme artistique comme

une présentation émotionnellement neutre d’une part de la vie normale

Gustave Courbet

Il a souligné qu’il a choisi la vie pour sa banalité et pas pour une beauté intrinsèque. Cela étant dit, le réalisme littéraire à l’époque était un concept beaucoup moins définissable. Même ceux qui faisaient partie du mouvement n’étaient pas d’accord sur ce qu’il signifiait vraiment. Edmond Duranty (cofondateur du mensuel Réalisme en 1856) croyait que les romans réalistes devraient être écrits dans un style simple sur la vie ordinaire et que l’objectif principal du Réaliste était de servir un but social; de montrer la réalité du quotidien. En revanche, le critique d’art et romancier Jules-François-Félix Husson (qui a écrit sous le nom Champfleury) a rejeté tout élément d’intention didactique et a plutôt souligné l’importance d’une recherche et d’une documentation minutieuses.  

Cependant, Flaubert s’éloignait des écrivains comme Duranty et Champfleury. Il croyait que toute version de la réalité est relative à la personne qui la perçoit. Selon lui, il n’y avait aucun mérite à essayer de mettre une “part de la vie” sur la page dans le langage quotidien parce qu’il croyait que c’était seulement en étant manipulé par l’artiste que les mots peuvent être soulevé au-dessus du vide utilitaire de l’utilisation quotidienne. Son objectif principal était de créer de la beauté et d’atteindre un style

aussi rythmique que le vers et aussi précis que le langage de la science

Flaubert

Pour cette raison, il croyait qu’il n’y avait pas de synonyme, au lieu de cela, c’était le travail de l’écrivain de trouver le seul “mot juste” pour ce qu’ils disent. Ce qui plus est, il recherchait l’objectivité avant tout, et croyait que

l’auteur, dans son œuvre, doit être comme Dieu dans l’univers, présent partout et visible nulle part

Flaubert

Le roman le plus célèbre de Flaubert est Madame Bovary. Publié en 1856, il raconte une histoire plutôt sombre d’un mariage qui se termine par une tragédie. L’idée d’écrire le roman lui a été suggérée par ses amis, et elle est née en opposition à la fantasmagorie de La Tentation de Saint-Antoine, son roman précédent. Son utilisation du style indirect libre à l’époque était révolutionnaire, et il reste un roman incroyablement influent aujourd’hui. La correspondance de Flaubert au moment où il a écrit le roman montre nous son immersion dans les matériaux du monde réel du roman et montre clairement que ses recherches empiriques sur ce qu’il a écrit étaient essentielles pour lui.

L’utilisation du réalisme de Flaubert dans ce roman a été largement écrit et discuté ; selon Stephen Heath (professeur de littérature française à l’Université de Cambridge)

il prend et définit son réalisme, la réalité du monde social, des femmes, d’Emma, la saisit comme le point clé de l’interrogation de ce monde, la démonstration de sa médiocrité oppressive

Heath

La médiocrité d’Emma Bovary se révèle être une partie intrinsèque de la société dans laquelle elle vit, et ses vues illusoires sont mises en parallèle par les diverses illusions entretenues par de nombreux personnages principaux. Cependant, la différence principale est que beaucoup de ces personnages sont des hommes et donc ont plus de latitude pour poursuivre ces rêves.  

L’idée clé de Gustave Flaubert était que

plus le mot colle vite à la pensée, plus l’effet est beau

Flaubert

Il est dit qu’il a pris grand soin lors de l’écriture de ses romans de choisir les mots justes, en jugeant beaucoup d’entre eux en les disant à haute voix pour entendre la sonorité. Cela est évident quand on regarde ses textes, ses mondes prennent vie et permettent au lecteur d’explorer ses critiques des illusions romantiques qui sont évidentes à travers un mélange de cynisme et de détachement.